Borat est un grand reporter au Kazakhstan. Le gouvernement l'envoie pour découvrir le mode de vie des USA. Arrivé à New-york, Borat découvre un univers complétement différent du sien. Arrivé à New-York avec son producteur, Borat tombe amoureux de Pamela Anderson et décide d'aller à Hollywood.
Le film est présenté comme un documentaire. Le Kazakhstan est présenté comme un pays ancré dans l'obscurantisme tradionnaliste. Les femmes sont à vendre, les juifs sont des terroristes avides d'argent, les handicapés mentaux enfermés, ...
Face à ces préjugés, les USA montrent un visage multiple. A New-York (par exemple), Borat est souvent accepté en tant qu'étranger mais rejeté dès que ses préjugés sont exprimés. Au contraire, au Texas, Borat est rejeté car étranger mais accepté pour les mêmes préjugés.
Borat pousse à l'extrême ses défauts : des juifs cornus et comploteurs, femmes prostituées et en sans droit, découverte de la communauté gay, ...
Cette méthode nous permet d'entendre ses propos au second degré et de comprendre les réactions américaines. On est tour à tour plié de rire et choqué.
Cette comédie (dont de nombreuses scènes sont filmés en caméra cachée à l'insu des autres participants) met donc en scène un personnage culturellement attardé pour nous montrer la face cachée des USA (face cachée qu'on peut bien sûr adaptée aux autres pays occidentaux).